vendredi 11 mars 2011

AUDIMAT QUAND TU NOUS TIENS ....

Ce billet fait référence à un article de Vers l'Avenir La face cachée des audiences télé.

Comment ça marche ?



Médiamétrie : Le CIM (Centre d'Information sur les Médias) est garant des chiffres, mais c’est la société Audimétrie qui se charge de l’aspect technique de la mesure de l’audience.
750 ménages du sud du pays sont jugés représentatifs de la population francophone belge.C’est un petit boîtier relié à la télévision qui enregistre les programmes que ces téléspectateurs regardent.
C'est qui l' AUDIMAT ? Quelqu'un connaît-il / elle ? quelqu'un qui connaît quelqu'un qui dispose de ce fameux boîtier? Comment ces ménages sont-ils choisis??
Les membres du panel sont recrutés selon leur provenance géographique et leur profil socio-économique. Ils sont aussi soumis à un questionnaire très poussé sur leurs habitudes de consommation. Une façon de connaître parfaitement le profil des téléspectateurs et de cibler plus précisément les publicités.
Ne peut-on pas légitimement se demander si ces ménages ne sont pas choisis EN FONCTION DE leurs habitudes de consommation ??
Ces infos sont communiquées aux membres du CIM (dont la RTBF) qui cotisent et paient une somme considérable pour avoir ces infos. Vu le coût très important du calcul d'audience, les chiffres ne peuvent servir qu'à ceux qui financent ces études.
Il serait intéressant de savoir combien de milliers d'euros (fournis par les contribuables) sont consacrés (gaspillés) à collecter ces informations ?
Vers l' Avenir rappelle aussi que : "Ce sont les annonceurs qui les premiers se sont intéressés à la mesure de l'audience"
Ces chiffres sont-ils vraiment essentiels pour la RTBF et ses missions de service public ? Pas sûr ...
Le Journaliste de V.A. accepte un peu vite que :"L'audience est la seule mesure qui permet rendre objective la suppression d'une émission qui ne marche pas trop ou la reconduction d'un programme qui a cartonné"
C'est un "raccourci" que je ne partage pas. La médiamétrie (dont la fiabilité est toute relative) ne devrait pas être le critère principal pour les télés et radios de service public. Leur mission de SERVICE ne réclame-t-elle pas au contraire de viser la qualité et non la quantité ?

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