Réaction à l'article du Soir : Bel RTL à son plus bas, la RTBF à son plus haut
Ne boudons pas notre plaisir d’auditeurs attachés à la radio de service public : lorsque les chiffres du CIM (Centre d’Information sur les Médias) ont été rendus publics hier matin, nous les avons accueillis avec d’autant plus de plaisir que, dans le même temps, ceux de BEL-RTL accusaient un net recul.
Ce n’est pas que l’on veuille se montrer désagréable vis-à-vis de cette station : après tout et en toute logique pour une chaîne commerciale qui tire ses recettes de la publicité, il paraît naturel que priorité soit donnée aux exigences des annonceurs et d’offrir en conséquence des programmes formatés, rassurants, dans le ton, et se souciant comme d’une guigne de développer l’esprit critique de ses clients-auditeurs.
Il était devenu, par contre, beaucoup plus discutable qu’une radio de service public s’aventurât sur ce même terrain, lorgnant sur "l’efficacité" (?) des chaines concurrentes, singeant les poses et les phrasés, les érigeant en modèles à suivre au nom de l’audimat.
C’est dire si ces chiffres arrivent à point nommé pour se débarrasser de cet encombrant modèle ! Les auditeurs qui s’expriment ici et là, sous les articles reprenant la nouvelle, font d’ailleurs très majoritairement bon accueil à cet info, y voyant le signe rassurant qu’il ne suffit pas d’être « tendance » pour être écouté et que les vents dominants du formatage et du prêt-à-écouter sont peut-être en train de faiblir. Nombreux sont ceux, d’ailleurs, qui appellent également de leurs vœux la réduction, sinon la suppression, des publicités, en des termes nettement moins choisis que ceux du présent article…
Dans l’excellent 90 Minutes d’Eddy Caekelberghs, Jean-Pierre Hautier, directeur de la Première, s’est évidemment réjoui de cette nouvelle : c’est bien naturel…
De cet exercice de communication, il ressort que tout le mérite de ces bons chiffres reviendrait aux changements opérés depuis la rentrée à la tranche matinale, «formidable», sur laquelle il ne tarit pas d’éloges, avec des nouveaux programmes comme... le Forum de Midi.
Il le sentait, il en avait « le feeling », c’était... « comment dire, une grille... euuuuh, vraiment intéressante!»
Et voilà comment Jean-Pierre Hautier, nous a non seulement livré une prestation radiophonique poussive, mais est passé, dans le même temps, totalement à côté de son rôle de patron de la Première venu féliciter l’ensemble d’une équipe, galvanisant ses troupes à la faveur de résultats positifs…
Au lieu de cela, il s’est contenté petitement d’endosser le costume d’animateur/superviseur de la «locomotive» matinale et celui de mari de la présentatrice du Forum de Midi, seule émission dont il ait été capable de citer le titre en dehors de Matin Première...
D’un point de vue personnel, on suppose qu'il en a tiré quelque (auto-)satisfaction, mais en terme d'image... quel désastre !
In extrémis, l’animateur a tout de même réussi à placer le « service public »…
Ce service public qui, il est bon de s’en souvenir, appartient à ses artisans et à ses auditeurs « de 7 à 77 ans », parfois même davantage, et qui se conçoit et s’écoute de l’aube jusqu’à minuit… et quelquefois même les week-end !
Ne boudons pas notre plaisir d’auditeurs attachés à la radio de service public : lorsque les chiffres du CIM (Centre d’Information sur les Médias) ont été rendus publics hier matin, nous les avons accueillis avec d’autant plus de plaisir que, dans le même temps, ceux de BEL-RTL accusaient un net recul.
Ce n’est pas que l’on veuille se montrer désagréable vis-à-vis de cette station : après tout et en toute logique pour une chaîne commerciale qui tire ses recettes de la publicité, il paraît naturel que priorité soit donnée aux exigences des annonceurs et d’offrir en conséquence des programmes formatés, rassurants, dans le ton, et se souciant comme d’une guigne de développer l’esprit critique de ses clients-auditeurs.
Il était devenu, par contre, beaucoup plus discutable qu’une radio de service public s’aventurât sur ce même terrain, lorgnant sur "l’efficacité" (?) des chaines concurrentes, singeant les poses et les phrasés, les érigeant en modèles à suivre au nom de l’audimat.
C’est dire si ces chiffres arrivent à point nommé pour se débarrasser de cet encombrant modèle ! Les auditeurs qui s’expriment ici et là, sous les articles reprenant la nouvelle, font d’ailleurs très majoritairement bon accueil à cet info, y voyant le signe rassurant qu’il ne suffit pas d’être « tendance » pour être écouté et que les vents dominants du formatage et du prêt-à-écouter sont peut-être en train de faiblir. Nombreux sont ceux, d’ailleurs, qui appellent également de leurs vœux la réduction, sinon la suppression, des publicités, en des termes nettement moins choisis que ceux du présent article…
Dans l’excellent 90 Minutes d’Eddy Caekelberghs, Jean-Pierre Hautier, directeur de la Première, s’est évidemment réjoui de cette nouvelle : c’est bien naturel…
De cet exercice de communication, il ressort que tout le mérite de ces bons chiffres reviendrait aux changements opérés depuis la rentrée à la tranche matinale, «formidable», sur laquelle il ne tarit pas d’éloges, avec des nouveaux programmes comme... le Forum de Midi.
Il le sentait, il en avait « le feeling », c’était... « comment dire, une grille... euuuuh, vraiment intéressante!»
Et voilà comment Jean-Pierre Hautier, nous a non seulement livré une prestation radiophonique poussive, mais est passé, dans le même temps, totalement à côté de son rôle de patron de la Première venu féliciter l’ensemble d’une équipe, galvanisant ses troupes à la faveur de résultats positifs…
Au lieu de cela, il s’est contenté petitement d’endosser le costume d’animateur/superviseur de la «locomotive» matinale et celui de mari de la présentatrice du Forum de Midi, seule émission dont il ait été capable de citer le titre en dehors de Matin Première...
D’un point de vue personnel, on suppose qu'il en a tiré quelque (auto-)satisfaction, mais en terme d'image... quel désastre !
In extrémis, l’animateur a tout de même réussi à placer le « service public »…
Ce service public qui, il est bon de s’en souvenir, appartient à ses artisans et à ses auditeurs « de 7 à 77 ans », parfois même davantage, et qui se conçoit et s’écoute de l’aube jusqu’à minuit… et quelquefois même les week-end !
(interview vers la 18ème minute ou à partir de 1100/1300)
Oui, le w-end on souffle, pas de JPH.
RépondreSupprimerPar contre, j'en ai marre de me coucher avec les émissions que j'ai entendues le matin (oui ma radio est calée sur La Première). J'appelle de tous mes voeux une vraie émission de nuit, celle-là sans pub puisque les "bonnes ménagères de moins de 50 ans" sont au lit!
De 7 à 77 ans ?
RépondreSupprimer... Je dirais plutôt de "népopo" à "népotisme"
Chère/Cher Tube cathodique, qualifier la prestation du directeur de la Première de "poussive" est vraiment classe.
RépondreSupprimerD'autres adjectifs, moins élégants, sont immédiatement venus à l'esprit de certains auditeurs jeudi soir.
@ gabrielle : j'ai dû faire un gros effort pour rester zen ;-)
RépondreSupprimerEn parlant de rediffusion...
RépondreSupprimerC'est triste, avant on commençait le WE en douceur et en finesse avec Première séance, reléguée au dimanche soir... Maintenant, on a "droit" à une Semaine infernale au bord de la crise de nerf et entrecoupée e publicités (encoooore!) et de moins en moins drôle. C'est bien simple, au milieu du panel actuel, Virginie Svensson a presque l'air intelligent !
Contente que le chiffres de la Première remontent mais on se demande, en effet, en quoi JPH y est pour quoi que ce soit...
Au fait, il va longtemps rester présentateur ET directeur ET réserver des émissions à madame ?
Je n'ai rien contre les has been et contre les années '80, mais bon...
Alors on a la RTBF qui gagne plus de sous que RTL ? Plus de pub ? Ou je me trompe encore, je suppose que Nounours et sa copine ministre ont ce qu'ils voulaient.
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