mercredi 29 décembre 2010

UN MESSAGE DE STEPHANE HESSEL

A ceux et celles qui feront le XXIème siècle, ce jeune homme de 93 ans dit :
"INDIGNEZ-VOUS"
Il en appelle à "une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation de masse, le mépris des faibles et de la culture, l'amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous."


Il conclut "Créer, c'est résister. Résister, c'est créer"
Une bonne résolution pour l'année prochaine ...?

vendredi 24 décembre 2010

L'équipe de RTBF89 vous souhaite un Joyeux Noël !


Et tant qu'à faire...
Si on se souhaitait pour 2011 une télé et une radio de service public un peu moins inféodées à l'audimat et aux lois du marché ?
Rendez-vous ici tout au long de l'année pour vos avis, vos critiques, vos questions.
En ligne de mire : le prochain contrat de gestion de la RTBF qui fera l'objet de débat dès la fin de 2011... Ce n'est pas gagné, mais si nous ne réagissons pas, c'est perdu d'avance !

jeudi 23 décembre 2010

Placement de produits et CSA



Dans Le Soir du 15 décembre 2010 paraissait un article intitulé :
Le flop du placement de produits


Qu'est-ce que le "Placement de produits" ?

Il s'agit d'une Technique publicitaire consistant à insérer un produit ou une marque à l'intéreur même d'un programme, autorisée à la télévision depuis un an et sous certaines conditions.

À l'inverse de la publicité traditionelle qui se situe entre des programmes, cette nouvelle forme "de réclame" se retrouve dans l'émission elle-même.
Elle élimine la possibilité pour le public de zapper, et donc son droit à éviter la publicité.

Inutile de dire qu'on se réjouit du peu de succès rencontré par la formule... mais attention, car elle risque de se développer peu à peu, insidieusement, comme toujours.
Là comme ailleurs, il s'agit de se montrer vigilants !

Qu'est-ce qui est permis et où?
Les placements de produits ne sont interdits que dans les journaux télévisés et les émissions pour enfants.

Dans tous les autres programmes (c'est très vaste!), le placement de produits peut légalement être employé.

Pour en savoir plus : le site de Consoloisirs


Autre lien intéressant, si vous êtes vraiment un mordu de la télévision et surtout, de ses enjeux et de ce qu'elle pourrait (ou devrait) être, le CSA (Conseil Supérieur de l'Audiovisuel) vient de publier le bilan de son récent colloque :

70 pages comprenant 7 chapitres :
Paysage - Consommation - Programmation - Proximité - Gestion - Création - Réglementation.


CSA : Bilan TV - Décembre 2010 :
Téléchargeable au format pdf

Bonne lecture !

mercredi 22 décembre 2010

Emprunter de l'argent peut coûter de l'argent ... ?


AH bon ??
Nous "cotisons" tous pour nos télé et radio de service public mais devons tout de même nous "taper" cette pub de plus en plus envahissante qui empoisonne le quotidien et incite les plus crédules d'entre nous à consommer jusqu'à l'endettement.
Mais en plus ... des deniers publics doivent être utilisés pour tenter de contrer les messages d'incitation à la consommation qui piègent les plus démunis et moins informés.
Combien coûte le spot "Emprunter de l'argent peut coûter de l'argent ... ?" ?
Qui l'a payé ?
Qui l'écoute ? Quel impact ?

mardi 21 décembre 2010

Quand les chiffres font le grand écart...


Petit retour sur le colloque annuel du CSA :
(voir article du 19-12-10)


Alors que les lecteurs de Télépro qui prennent la peine d'écrire à leur revue favorite se plaignent majoritairement de la publicité, la RTBF et son service de médiation assurent que, sur les 20.000 courriers enregistrés en un an, seuls
10 par mois sont des plaintes visant la publicité, soit à peine... 0,6 %.


Il est vrai que le site de la RTBF est assez décourageant et que le lien pour leur envoyer des "Félicitations, des avis ou des plaintes" est si discret qu'on peut facilement passer à côté...

Si tel est votre cas et que vous souhaitez faire partie des 99,4% de téléspectateurs/auditeurs que la publicité n'indispose pas ou qui parlent d'autre chose, voici l'adresse électronique à laquelle vous pouvez leur adresser vos encouragements chaleureux : mediation@rtbf.be

Il serait évidemment beaucoup plus parlant que la RTBF publie le pourcentage du nombre de plaintes visant la publicité comparé à l'ensemble des plaintes (et non à l'ensemble de son courrier). Mais comme nous devons nous contenter d'informations parcellaires, nous en sommes réduits à des conjectures.
Un peu de transparence paraît pourtant légitime de la part d'un service public financé à 70% par le contribuable et à 30% par des recettes publicitaires... que le consommateur paie indirectement, le montant des frais publicitaires étant évidemment répercuté dans le prix de vente d'un produit.
Au bout du compte, le contribuable/consommateur est bel et bien l'unique bailleur de fonds de la RTBF. Il serait bon de s'en souvenir... et de refuser qu'elle nous impose des choix dans lesquels nous sommes de plus en plus nombreux à ne pas nous reconnaître.

dimanche 19 décembre 2010

Publicité plébiscitée... par les critiques !


Il semble décidément que le sujet soit dans l'air...


Nadine Lejaer, rédactrice en chef de Télépro, présentait ce 17/12 au colloque du CSA un exposé sur le thème :
«Le courrier des lecteurs, préoccupations de spectateurs»...

Quelles sont les critiques les plus régulières des lecteurs du 2ème hebdomadaire TV (environ 100.000 abonnés) ?



1- l'augmentation de la publicité à la RTBF, et plus particulièrement les coupures des émissions et l'amplitude du son.

2: la quasi absence de sous-titrage pour sourds : légalement en France, il en faut partout. En Belgique, il s'agit d'un "objectif" et non d'une obligation.

3: la violence des programmes et sa sous-évaluation dans le choix de la signalétique : Ce sont les chaînes qui décident du degré de violence de leurs émissions. Elles ne peuvent être sanctionnées qu'à postiori par le CSA pour une éventuelle sous-estimation du degré de violence physique, psychologique, etc.

4: les déprogrammations sauvages : Interdites en France 14 jours avant le jour J, cette règle n'existe même pas chez nous.


5: le non respect des horaires

6: l'heure tardive de programmation des émissions les plus intéressantes


On le voit, le spectateur n'est peut-être pas aussi stupide que d'aucuns voudraient le (faire) croire...


La suite du feuilleton :
http://rtbf89.blogspot.com/2010/12/quand-les-chiffres-font-le-grand-ecart.html

jeudi 16 décembre 2010

QUESTIONS A LA UNE ... BRAVO

Ce mercredi 15 décembre, l'équipe de "Questions à la une" nous a régalés ... Humour, souvenirs et présentation d'une très chouette équipe d'impertinents et de ses techniques d'investigation. Super.
... mais ces questions ne deviennent-elles pas moins incisives quand il s'agit d'interviewer M. Philippot ?

mercredi 15 décembre 2010

Lu dans Télémoustique (18 au 24 décembre)


LA PUB REND SOURD

Je voudrais dire aux grands esprits de la RTBF que, quand ils augmentent considérablement le son des pubs pendant un film ou une émission, j'ai le réflexe instantané de couper le son. Je veux dire totalement, si vous voyez ce que je veux dire. A bon entendeur ... Christiane

lundi 13 décembre 2010

Oui à Paul Hermant... Les internautes confirment !

Le saviez-vous ?


Le JT de 13 heures se termine chaque jour par un Top 3 des articles les plus lus sur le site de la RTBF.

La semaine dernière, dans le journal du 7 décembre, la chronique de Paul Hermant de la veille était classée troisième !

Une nouvelle particulièrement réjouissante quand on se souvient de cet été mouvementé, où il fallut la mobilisation d'internautes non-résignés pour secouer la toile et faire entendre à la direction de la RTBF cette évidence qui paraissait lui échapper : le chroniqueur matutinal était de ceux qui gagnent la fidélité du public en faisant inlassablement, obstinément, le pari de l'intelligence.

Ce pari, on le voit aujourd'hui, était gagnant.

Pour RTBF89 qui s'était fait l'écho de cette mobilisation, ce n'est pas une surprise, mais plutôt une belle confirmation !

Bravo à lui !

A voir, le 13 heures du 7 décembre :
http://www.rtbf.be/video/v_jt-13h?id=644942&category=info
(Cliquer sur l'avant-dernier sujet de la liste : Les articles les plus lus sur notre site internet)


On peut retrouver ici les Chroniques quotidiennes de Paul Hermant, devenues vespérales : http://www.rtbf.be/info/dossier/les-chroniques-de-paul-hermant

vendredi 10 décembre 2010

RESTEZ BIEN AVEC NOUS !


LA phrase qui me fait me lever de ma chaise et baisser le son car j'en ai marre d'entendre parler de dinde, de shopping et de cadeaux.
Non, je n'ai pas envie de passer mon dimanche à Machelen village, ni de faire les magasins jusqu'à 20h!
Les journalistes bien tranquilles dans leur studio n'entendent sans doute pas ces interruptions inopportunes et sans relâche qui décrédibilisent leur message.

jeudi 2 décembre 2010

Quand "Question à la Une" cache une partie de ses reportages

L'émission "Question à la Une" de ce mercredi premier décembre diffusait un reportage fort intéressant sur un nouveau public-cible de choix pour les publicitaires: les jeunes (enfants et adolescents).

Diffusée par France5 le 7 novembre, ce docu proposait plusieurs approches. Le marketing viral et l'usage direct des enfants comme "ambassadeurs" d'une marque avec l'exemple des poupées Barbie, la publicité dans les jeux-vidéo (qui échappent toujours à une régulation stricte et internationale) et les dangers des abonnements par GSM visant les adolescents. Enfin, la dernière partie donnait des conseils aux parents pour sensibiliser leurs enfants à l'impact de la publicité.

Hors, cette séquence n'a pas été diffusé par la RTBF... Qui se doit pourtant de fournir une éducation aux médias! Le CSA indiquait déjà qu'elle n'en faisait pas assez. "Question à la Une" avait-elle peur de blesser les annonceurs de la chaîne?

mercredi 24 novembre 2010

COMMERCIALISATION DE L’INFO

Journalisme de qualité et défense des valeurs démocratiques sont indissociables. Il est bon que les journalistes osent poser les "bonnes questions dérangeantes", qu'ils prennent le temps de « fouiller » pour mettre à jour des problèmes de société, s’appliquent à demander des comptes aux décideurs et dirigeants du pays. Il est essentiel que la télévision de service public nous ouvre au monde et pratique le journalisme d’investigation.
Mais ces démarches cruciales sont souvent peu « sexy », nettement moins que la plupart des faits divers.
Quand le journalisme devient trop attentif aux sondages, il perd automatiquement en profondeur, en saine impertinence, pour devenir sensationnel, pour titiller la corde sensible et présenter des sujets « people » faciles à comprendre ... et cela marche, malheureusement.
Quand même pour le JT, la RTBF est trop soucieuse d’obtenir un taux d’audience supérieur ou égal à RTL-TVI, la démocratie a perdu quelques plumes.

vendredi 19 novembre 2010

Pub ... top, chrono !

Vendredi matin, je bois mon café, je tente de m' informer sur la première ...
07.22 : pub jusqu'à 07.24 ; 4' de tranquillité ... puis re-pub de 07.28 à 07.30, quelques infos et re-re-pub de 07.40 à 07.42 ... Ouf, c'est passé, l'invité du matin arrive. 07.56 : il est brusquement interrompu pour faire place à des messages débiles (qu'on a déjà entendus 10 x) accompagnés de musiques (?) "nunuches" et d'humour (??) douteux.


Vais-je avoir le courage d'attendre les infos de 8h00 ?
10' de pubs sur 40' d'émission ! J'abandonne ...

jeudi 18 novembre 2010

Penser "audience" ou "service public" ?

La RTBF, un service public financé à 70% par l’argent des contribuables doit-il être attentif aux sirènes de la pub qui lui apportent 30 % de ses moyens … ? Ou continuer à penser « service public » (informer, divertir et éduquer) …

Cruel dilemme ?? Non, évidence … Quelle que soit l’audience, quoi qu’il arrive, quelle que soit la qualité de la programmation, l’argent public est là. Fidèle au poste. Par contre, les annonceurs sont volages et il faut donc les «chouchouter », les appâter … D’où le constat actuel, de (mauvais) choix qui sont souvent déterminés par l’étude scientifique ( ?) des taux d’audience ; on fait la part belle à des programmes faciles et accrocheurs, anecdotiques, faisant vibrer la corde sensible, sensationnels, limite voyeurs. La pub est au rendez-vous dès qu’on prévoit un taux d’audience important ; les annonceurs débarquent avec leurs « gros sabots » … et nous assomment avec leurs messages non sollicités et répétitifs. Si on n’est pas conditionné, on est agacé ; si on est conditionné, ils ont gagné.

Les infos et la météo sont des valeurs sûres et attirent donc la pub … « Matin première » sur la Une est un programme de bonne qualité mais l’invité de « Questions publiques » est souvent interrompu au milieu d’une phrase essentielle parce qu’il y a « de la pub sur le feu ». (Question de priorités) … et toutes les 10 minutes, on a droit à 2 minutes de messages abêtissants, récurrents, incitant à consommer, à polluer, nous faisant croire que le bonheur suprême c’est d’aller « faire les magasins », d’acheter des cadeaux de Noël inutiles, d’avoir un GSM dernier cri, de passer son temps au téléphone pour ne rien dire ; pubs agaçantes qui « récupèrent » l’ ambiance du moment (Achetez une voiture pour lutter contre le réchauffement climatique !! Luttez contre la crise en achetant chez nous) … Messages contre-productifs : « Bouffez ceci, buvez ça » qui doivent être contrecarrés par des campagnes menées par les services publics (ex. lutte contre l’obésité, problèmes de sur-endettement, innombrables problèmes environnementaux … ). « Contre-campagnes » organisées vaillamment, avec de petits moyens ; campagnes souvent un peu ringardes qui tentent maladroitement d’enrayer la grosse machine publicitaire bien rodée et super financée…

Temps perdu aussi, combien de minutes vides de sens autour de ces « moments-clef » (infos de 08h00, de 13h00, JT), combien de minutes de pub nous impose-t-on par jour, an ?!)

Envahissantes ces pubs qui n’osent même plus dire leur nom. D’ailleurs, la plupart des animateurs savent pertinemment bien que ça irrite et s’emploient à trouver des euphémismes : Nous nous retrouvons après « ceci »

Quel dirigeant de la RTBF défendrait vraiment de coûteuses (rapport qualité – prix !) productions comme « Y’a pas pire conducteur ». Nous n’allons pas insulter leur intelligence en suggérant qu’un seul d’entre eux apprécie vraiment ce genre de « divertissement » et pourtant, ils cautionnent allégrement la démarche pour défendre les parts de marché et leur ranking dans l’audimat. Pour apposer un vernis acceptable à cette option, ils parlent volontiers d’éviter le « syndrome Arte » … (On est loin d’ Arte … !) De plus, il semble assez condescendant de penser que la majorité du public n’aime que les programmes débilitants … Est-il impossible de réunir « les gens » autour d’un programme sensé ? Faut-il nécessairement faire appel « au plus petit commun dénominateur » pour intéresser ? Heureusement, des programmes comme « Questions à la une » sont encore là pour nous prouver le contraire. Bien qu'ils commencent aussi à surfer sur la pente glissante de l'audimat.

De nombreuses réponses à apporter à différents problèmes de société (violence, racisme, alimentation saine, respect de l’environnement, santé, connaissance des langues …) aboutissent à un même constat : il faut éduquer, mieux informer, il faudrait conscientiser … La Communauté française dispose d’un outil de communication performant, d’un porte-voix efficace : un service audio-visuel public dont les missions correspondent exactement à ces besoins criants. Soyons attentifs, ne permettons pas que l’outil soit détourné de la tâche essentielle qui lui est dévolue et qui justifie le financement par les contribuables …
Le service audio-visuel public peut faire un travail d’éducation permanente efficace en synergie avec les autres acteurs de l’éducation. Il a la main-mise sur les canaux qui « touchent » les générations actuelles pour éduquer, informer, conscientiser mais il doit reste informatif, inventif et éviter de diffuser des messages qui sabotent le travail d’éducation.
… C’est possible, si et seulement si, nous signons un contrat bien clair avec les gestionnaires de cet «outil » qui nous appartient encore à 70 ( ?) % …

jeudi 11 novembre 2010

Audimat, « secret défense » !


Dans un article paru le 10 novembre dans le quotidien en ligne l’Avenir.net, la RTBF se livre, par la voix de son porte-parole Bruno Deblander, à un exercice de communication.

article complet :
http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=9167031

Les commentaires sont en bleu pour faciliter la lecture. Les passages en gris sont extraits de l'article.


Les chiffres d'audience de La Trois ?
Nous ne sommes pas habilités à les donner.
Par qui ? Je ne comprends pas.

Nous disposons de ces chiffres, mais nous les avons achetés dans le but d'optimiser la programmation. Nous sommes donc les seuls à en disposer.
Je comprends mieux : la RTBF a acheté l’exclusivité de ces chiffres car elle ne souhaite pas les communiquer. Est-ce cohérent avec les missions d’un service public et surtout, cela est-il conforme aux termes du contrat de gestion de la RTBF ?

Or, les résultats du CIM (*) n'ont de valeur que parce qu'ils sont contradictoires.
Raison de plus pour ne pas les soustraire à la contradiction.

«Pour apparaître dans le calcul des audiences, il faut avoir obtenu 1 % pendant au moins un anImpossible, puisque La Trois a seulement un gros mois d'existence.
La technique et ses limites ?
Si elle ne peut communiquer de chiffres, la RTBF indique néanmoins «ne pas avoir à rougir de ses premiers résultats.
Depuis la phrase précédente, la technique a fait un bond spectaculaire puisque les chiffres sont à présent disponibles.

Nous sommes satisfaits.
La Direction de la RTBF et son porte-parole sont satisfaits. L’histoire ne nous dit pas si le téléspectateur l’est aussi, mais évidemment, cela est secondaire.

Soyons clairs : c'est une chaîne OVNI.
Regardée par des Martiens ? Conçue par des extra-terrestres ?

Elle n'est pas construite dans la logique de fédérer et d'obtenir une audience tout au long de la journée.
C’est vrai qu’on n’y passe pas de publicité (enfin, une bonne nouvelle). Quelle importance, dans ce cas, de faire ou non de l’audience ?

Nous avons aussi obtenu des résultats encourageants (...) Nous sommes même devant certains opérateurs privés.
Car les chiffres des opérateurs privés sont disponibles, eux. C’est vraiment le monde à l’envers.

Le niveau de couverture par semaine et partant d'une vision de 15 minutes au moins est comparable à celui de Arte et dépasse TV5 ou AB4.
J'imagine que ces chaînes concurrentes seraient ravies de savoir que la RTBF, disposant de chiffres complets, annonce des résultats comparables ou supérieurs aux leurs sans qu’ils puissent les contester (ou les confirmer) par des analyses contradictoires...

On le voit, en choisissant d’opacifier le débat et en faisant de l’audimat une sorte de secret défense, la direction de la RTBF, par la voix de son porte-parole, en dit finalement très long sur des tas de choses : la vision qu'elle a de ses missions, de son public, de ses concurrents...

On ne manquera pas, pour finir, de s’arrêter un instant sur la note de bas de page, seule “touche personnelle” de l’auteur de l’article :
(*) CIM : Centre d'information sur les médias, qui calcule les audiences à destination des publicitaires.
C'est dire si leurs clients sont intéressés par les résultats d'audience d'une chaîne qui ne passe aucun de leurs spots ! Espérons cependant que les résultats des analyses du CIM n'en souffrent pas et qu'en tant que téléspectateurs citoyens, nous soyons un jour autorisés à y avoir librement accès...

dimanche 7 novembre 2010

La RTBF passe son tour aux Etats généraux


Les Etats généraux de la presse et des médias commenceront le 16 décembre 2010. Ils dureront toute l’année 2011. Ils visent à lancer une réflexion concernant ce secteur qui connait de grands bouleversements technologiques et économiques. Tous les opérateurs de presse écrite ou audiovisuelle sont appelés à y participer. Tous, sauf la RTBF, qui passe son tour. La raison invoquée pour ce désistement est la procédure judiciaire lancée contre la chaîne publique par les éditeurs de presse francophone. Selon eux, le plan de développement de RTBF.BE (à fort contenu écrit) ne fait pas partie de ses missions de service public. Pire, cela créerait même une concurrence déloyale, car la RTBF est subventionnée par les services publics. Ils ont donc assigné la RTBF en justice. Cette procédure interdirait qu’une série de questions soient abordées durant les débats. La RTBF a donc choisi d’y assister mais pas d’y participer.
Les éditeurs francophones, réunis au sein des Journaux francophones belges, disent regretter cette décision. Aucune raison juridique n’empêcherait la RTBF de participer aux débats. Ils y voient une nouvelle preuve de leur mauvaise volonté.
Sachez que ces Etats généraux seront ouverts à la société civile. On pourra trouver en ligne un forum, qui donnera à tout un chacun l’occasion de donner son avis ou de faire des propositions.

jeudi 4 novembre 2010

Et "La Trois", qui la regarde?

La presse aime en parler, que ce soit dans les journaux quotidiens ou les magazines hebdomadaires. Je veux parler de l'audimat, semblant faire vivre une chaîne et décider de la qualité et de la viabilité des émissions diffusées.

Pas un mot sur un éventuel "qualimat" qui serait bien plus parlant mais moins intéressant au niveau chiffre et mise en oeuvre. On en revient donc aux annonceurs publicitaires qui adorent consulter les résultats de l'audimat pour estimer l'impact éventuel de leurs spots.

Hors, les résultats publiés et accessibles au public ne sont qu'une sélection définie de l'audimat total. Il ne s'agit que des bons scores ou des flops prévisibles. Je cite alors Bernard Hennebert (que j'ai présenté dans un article précédent): "Avez-vous constaté que tous les journaux ont beaucoup disserté sur la nouvelle chaîne de télévision sans publicité de la RTBF, «La Trois», à l’occasion de sa naissance, le 25 septembre dernier?
Depuis, pas un seul résultat d’audience n’a été clairement publié dans la presse écrite. Même pas un premier bilan, après un mois d’activités."


Penchons-nous sur le nouveau né de la RTBF: "La Trois". Presque personne ne la regarderait selon les rumeurs de couloirs. Plus inquiétant, je recite Bernard Hennebert: "Les programmes de la matinée et de l’après-midi peuvent attirer entre 1.000 et 10.000 personnes. Si la première diffusion du JT de 19H30 sur «La Une» capte régulièrement l’attention de plus de 400.000 téléspectateurs, sa rediffusion à 20H30 sur «La Trois» en rassemblera environ 25.000."

Une chaîne marginale? Inquiétant quand on sait qu'elle fut créée pour assurer des programmes spéciaux dont ne voulaient plus La Une et La Deux: le JT pour sourds et malentendants, les programmes pour enfants, de nombreuses émissions culturelles, la diffusion des films en VO sous-titrée, etc.

C'est un fiasco total pour une idée qui se voulait bonne sur le papier. Personne ne profitera vraiment de l'absence de publicité et de sponsoring si personne ne regarde La Trois.

mercredi 20 octobre 2010

Quoi de neuf ? La télé ! Enfin, disons… une certaine conception de la télé




Dans sa chronique MediaTIC diffusée sur Matin Première le 7 octobre et intitulée «Quoi de neuf ? La télé!», Alain Gerlache rendait compte des résultats d'une étude publiée par Ineum Consulting. Il y est question de l'avenir de la télévision face à l'évolution des technologies et au développement d'internet.

D'après cette étude, la télévision n'aurait pas trop à souffrir, dans un avenir proche, de la concurrence d'internet, la majorité des vidéos qui circulant sur le web provenant de la télévision ou du cinéma. «Les chaînes traditionnelles doivent donc continuer de prendre des risques et investir dans des contenus qui touchent le public. Et ce public, il faut bien cerner toutes ses attentes. La télé reste et restera encore longtemps un espace de divertissement passif dont on a besoin pour «décompresser». C'est une réalité basique. »

Nous y voilà ! Et comme il s'agit d'une «réalité basique»... On ne discute pas.

On aimerait pourtant en savoir plus sur la méthodologie utilisée par Ineum Consulting pour cerner aussi catégoriquement les attentes du public et, plus généralement, pour mener son étude sur un secteur télévisuel en pleine mutation, en plein questionnement.

L'introduction nous éclaire :
«Afin de mieux comprendre ces ruptures, et leurs enjeux, Ineum Consulting s’est entretenu avec des acteurs clés du secteur »

Sur la page suivante, on remercie ces acteurs clés, devenus entretemps des «experts».

Dans la liste comprenant des directeurs de grandes chaînes de télé (liste complète en commentaires) on trouve notamment Jean-Paul PHILIPPOT, Administrateur délégué, RTBF.

Ceux qui imaginaient qu'Ineum Consulting aurait fait appels à des experts externes issus des milieux académiques ou d'observatoires sociologiques en seront donc pour leur frais.

Très évasive sur les enquêtes permettant d'affirmer que le public réclame du «divertissement passif», l'étude devient plus précise lorsqu'elle aborde les attentes du public en matière de publicité. Et tout à coup, on découvre un téléspectateur transfiguré qui n'aurait plus aucunement besoin de «décompresser» mais se mettrait subitement à analyser les publicités qu'on lui pro(im)pose.

On nous parle alors en ces termes :
  • une audience de plus en plus exigeante
  • moins dupe (…) compare (…) ne se laisse plus aussi facilement convaincre par les promesses commerciales
  • Le téléspectateur d’hier, réceptif et consumériste, a bien changé
  • L’individu moyen n’est plus dupe : il sait qu’on utilise son temps d’écoute pour lui asséner des messages publicitaires à la chaîne.
En gros, le téléspectateur dort pendant les programmes et se réveille pendant les pubs.
Au final, il ressort de cette étude que la grande affaire pour les «experts» consultés se limite à meubler les vides compris entre deux pages de publicités… Nous en avions l'intuition, il nous manquait une étude pour le confirmer : voilà qui est fait.

On aurait également aimé savoir à l'initiative de qui cette étude avait été réalisée mais, malheureusement, Ineum Consulting ne nous renseigne pas sur ce point. (*)

«Non, la télévision n'est pas morte ! » nous dit-on fièrement, en guise de conclusion. «Mais les chaînes doivent pour cela continuer de prendre des risques en investissant dans des contenus phares, en particulier sur l’événementiel, qu’Internet ne peut concurrencer…»

En matière de risques et d'événementiel, L'Italie et sa récente émission de télé-réalité, où une mère apprend en direct le viol suivi du meurtre de sa fille, nous a donné un exemple glaçant de ce que pourrait être la télé de demain chez nous et qui est déjà, chez eux, la télé d'aujourd'hui.
Nul doute que les annonceurs publicitaires qui avaient eu la chance de diffuser des spots ce soir-là ont dû se frotter les mains…


La chronique d’Alain Gerlache (07/10/2010)
http://www.rtbf.be/lapremiere/sequence/programme_mediatic?id=282&scope=past

L’étude d’Ineum Consulting
http://www.ineumconsulting.fr/components/com_jooget/file/etude_tv_2.0.pdf

(*) On trouvera en commentaires les réponses succinctes, mais éclairantes, fournies par les auteurs de l'étude à qui nous avons naïvement posé la question.

mardi 12 octobre 2010

InterMédias: la culture à la télévision

Récemment, on publiait sur Rtbf89 un billet commentant l'arrivée de la Trois, la nouvelle chaine de la Rtbf.
Beaucoup se demandait si cela ne signifiait pas la fin d'Arte Belgique.

Si vous êtes un auditeur assidu de la Rtbf, sans doute connaissez-vous bien InterMedias,  l'émission de médiation animée par Alain Gerlache.
Vendredi dernier (8/10), cette émission abordait entre autres, l'épineuse question de la culture à la télévision, avec comme fils conducteurs les 20 ans d'Arte, l'avenir d'Arte Belgique, et la culture au JT...

A ré-écouter en podcast ci-dessous, ou sur lapremiere.be. Et votre avis? Sur Rtbf89 bien entendu! :)

jeudi 7 octobre 2010

Le JT d’il y a 20 ans jour pour jour




Il faut saluer l’excellente initiative de la Trois de diffuser chaque jour à 12h30 le JT de la RTBF du même jour mais dans les années 90, permettant ainsi de comparer et surtout de relativiser notre actualité. Car oui, à l’époque, le conflit israélo-palestinien défrayait déjà la chronique. Et oui, le gouvernement belge connaissaient déjà des crises. On pourra aussi constater les changements dans la pratique journalistique et la présentation du JT. Ludique et informatif, le concept a de quoi séduire.

jeudi 30 septembre 2010

La Trois sans le JT de la VRT


On nous l’annonçait comme une petite révolution : la diffusion du journal télévisé de 18 heures de la VRT, sous-titré, tous les jours à 20h15 sur la Trois. On a toujours rien vu. En effet, le projet est postposé à une date encore inconnue. Les raisons de ce revers sont essentiellement techniques. La RTBF aurait dû faire l’acquisition d’une machine pour reprendre les programmes de la VRT, machine qu’elle n’a visiblement pas. Alors, soit la livraison de la machine a eu pas mal de retard, soit la chaine n’était pas au courant qu’une machine spécifique était nécessaire pour effectuer la liaison entre les deux chaînes. Personne n’aurait pu les prévenir avant ?

mercredi 29 septembre 2010

Quel avenir pour ”Arte Belgique”?

La Trois sera sans doute, pour nous et pour la RTBF, la plus passionnante chaîne de télévision, en terme de “service public”.

Hélas, il est à craindre qu’elle ne sera vue que par un public minoritaire. Et que beaucoup (volontairement, ou par amateurisme?) a été fait pour qu’il en soit ainsi.

On constate une sorte de fatalisme, une absence d’ambition de la direction, quand François Tron, le directeur des télévisions, répond à Alain Gerlache, le 24 septembre, dans Inter-Médias: quand à l’audience, “si on oscille entre 1% et 2%, je suis content”.

La presse quotidienne semble faire un effort (notamment Le Soir qui, à l’occasion de cette naissance, a renouvellé la présentation de sa page télé, et, hélas, supprimé les programmes radio), mais ce n’est pas du tout le cas pour la presse hebdomadaire. Or, ces magazines permettent sans doute d’atteindre justement un vaste public populaire.

Prenons comme exemple la presse télé et la presse féminine. Dans les grilles qui détaillent les programmes TV, au jour le jour, de la semaine à venir, aucun espace n’est consacré à La Trois, pour sa première semaine: ni dans Ciné-Télé-Revue, Télépro, Télé-Pocket, Flair ou Femmes d’Aujourd’hui.
Quant à Télémoustique, il la relègue en cinquième page de ses programmes, à côté de TV Breizh, sur un quinzième de page, et sans illustration.

D’autre part, il me semble contreproductif de clamer partout que cette chaîne sera réalisée avec presqu’aucun financement ( “une nouvelle chaîne créée sans argent”, Le Dernière Heure, 08/09/2010). Cela ne fait pas très sérieux dans le monde des médias.

Mais pire... Quelle injustice! La Trois, qui symbolise désormais si bien les missions de service public, devrait être prgrammée et promotionnée avec un budget de survie, à l’inverse de La Une, et surtout de La Deux, cette dernière se reprofilant désormais officiellement comme une chaîne “lifestyle” (branchouille, mode...), style tant apprécié par les annonceurs.
L’argent de la dotation irait donc surtout aux deux premières chaînes qui, progressivement, appliqueront de moins en moins les obligations du contrat de gestion. Cherchez l’erreur. Viendra sans doute un jour où l’Union européenne, qui traque la concurrence déloyale notamment envers les chaînes privées, exigera, avec raison, que la dotation ne finance plus que La Trois.

Ne rien coûter, c’est quand même un budget d’un million d’euros par an. Le chiffre est cité par Le Soir du 08/09/2010. Mais est-ce beaucoup ou non par rapport à Arte Belgique, ce décrochage ertébéen qui nous empêche de découvrir l’intégralité de la programmation de la chaîne franco-allemande?

Comme vient de le souligner avec courage Anne Sandront dans L’Avenir, ce 25/09/2010: “en son temps, Arte Belgique avait permis d’évacuer de La Deux des missions de service public”. Pour tenter de mieux séduire les annonceurs, la RTBF avait décidé de décaler la culture de 20H vers la fin de la soirée sur La Deux, pour y programmer, en lieu et place, les émissions de Delarue, des séries et le feuilleton de France3, “Plus belle la vie”.
Pour éviter la critique, et continuer de pouvoir affirmer qu’elle diffusait de la culture en prime-time, elle a négocié un décrochage en début de soirée sur Arte pour y proposer “50 degrés Nord”.

À l’occasion du 1er anniversaire de ce talk-show quotidien de l’actualité culturelle, une conférence de presse fut organisée. La ministre Fadila Laanan y annonça que “...plus de 30.000 personnes regardent quotidiennement cette émission “.
Carine Bratzlavsky, la représentante de Arte Belgique, expliqua ensuite que, sur sa chaîne, “l’audience a augmenté de 30% de part de marché”.
Mais personne ne semble oser détailler plus clairement les audiences respectives des différentes diffusions: le passage sur le canal Arte à 20H15 et la rediffusion sur La Une selon un horaire variable, entre 23H30 et 01H00 du matin.
Il faut attendre une question d’une journaliste pour enfin découvrir que... l’audience sur le canal d’Arte est des plus minimes: “Une moyenne de 8.000 téléspectateurs durant la saison écoulée”, concède Mme Bratzlavsky.
À la fin de cette conférence de presse, j’ai demandé de nous préciser le profil de ces 8.000 téléspectateurs qui regardaient ce programme et Carine Bratzlavsky nous confirma qu’il s’agissait du même public que celui qui regarde Arte régulièrement et le caractérisa de: “...profil socioprofessionnel élevé”.

Et combien coûte donc Arte Belgique? Près de trois fois plus (cette somme étant versée en plus de la dotation) que la somme annoncée pour La Trois, soit, selon les années, plus ou moins trois millions d’euros.

Maintenant que le public a pris l’habitude de regarder La Deux défigurée et qu’il y a, grâce à la nouvelle chaîne de la RTBF, une réelle programmation culturelle proposée à des heures “convenables”, comment se fait-il que ni la majorité politique, ni la RTBF, ni la presse écrite ne posent ouvertement la question: à quoi sert encore Arte Belgique?

Source: Lettre “Consoloisirs” N°7 (2010) du 27 septembre 2010.
Bernard Hennebert.
http://www.consoloisirs.be/

lundi 27 septembre 2010

la Trois: tant mieux, mais...

C'est ce samedi à 20h50 qu'était officiellement lancée la Trois, la nouvelle chaine de la RTBF. Depuis quelques jours déjà, on pouvait y voir des bandes-annonces vantant son slogan: "plurielle, utile, et ouverte sur le monde". Et en effet il faut constater qu'avec de la culture, des programmes pour enfants, sans publicité et sans sponsoring, la Trois semble avoir tout de la chaine parfaite.
Tant mieux donc, et profitons-en. Mais nous ne manquerons pas de rester attentifs, dans les prochaines semaines, à la manière dont celle-ci évoluera. Car lorsqu'en son temps Rtbf la Deux avait vu le jour, c'était aussi avec (entre autres) pour mission d'être une chaine utile et ouverte sur le monde, et que l'on voit ce qu'il en est advenu.
La Trois sera-t-elle regardée? Privilégiera-t-elle vraiment des programmes de qualité? L'avenir (et Rtbf89) nous le dira.


PS: Pour savoir comment regarder la Trois, rendez-vous sur www.rtbf.be/jecaptelatrois

dimanche 19 septembre 2010

La publicité à la RTBF


Les chaines de la RTBF, officiellement chaines de service publique, ressemblent de plus en plus aux chaines privées, le problème est bien connu. Regardons de plus près le problème de la publicité. Sur ces chaines, la publicité devrait être limitée et surtout consacrée à des associations de services publiques (campagnes anti cancers,…), à des annonces gouvernementales, etc. …
Pourtant ce genre de publicités y est marginalement représenté. La RTBF se laisserait-elle tenter par les sirènes de l’argent facile ? Et pire, l’enchainement de certaines publicités est parfois malheureux. Comme par exemple, cette publicité pour une marque de produits anti cholestérol, tout juste suivie par une publicité vantant les mérites d’un restaurant bien connu pour ses pizzas peu chères…mais dégoulinantes d’huile et de fromages. Pas terrible...
Reste un gros point d’interrogation : si la RTBF était capable de mieux gérer l’argent de sa dotation, aurions-nous droit à la prouesse des chaines publiques françaises et allemandes, c’est-à-dire, une interdiction pure et simple de la publicité après 20h ?

vendredi 17 septembre 2010

« Questions à la Une » du 15 septembre


En regardant l’émission « Questions à la Une » consacrée à la viande Hallal de ce mercredi 15 septembre, une chose m’a interpellée. Pourquoi avoir pris la décision de ne pas montrer plus d’images tournées par l’association Gaïa dans des abattoirs qui en produisent ? Pour rappel, afin que la viande soit Hallal, il faut que l’animal soit égorgé sans étourdissement avant de se vider de son sang, tourné vers la Mecque et en prononçant une formule rituelle. Un mode d’abattage qui a été reconnu comme causant d’indéniables souffrances à l’animal.


Attention, je ne pointe pas du doigt les personnes qui font le choix de manger Hallal. C’est leur plein droit. Je trouve seulement dommage de la part d’une émission comme « Questions à la Une » de ne pas leur donner une information complète qu’ils méritent. Pour filmer des gens qui mangent de la viande Hallal dans une célèbre chaine de restauration rapide, aucun souci… mais pour montrer comment cette viande est arrivée dans les assiettes, là ça coince. Les images seraient trop dures. Au point de se contenter de montrer une mini séquence, et en vitesse accélérée. Pourtant, pensez aux images de zones en guerre, de charniers ou de meurtres diffusées lors de certains JT, sans que cela ne semble déranger les journalistes. Quand on sait que 92% de la viande de mouton en Belgique est tuée sans étourdissement de l’animal (car plus rentable), il est temps de conscientiser les téléspectateurs à ce qu’il se passe derrière les murs des abattoirs. Si on est capable de manger un animal tué de cette façon, alors on devrait être capable de regarder en face ce qu’il a, d’abord, vécu.

Etude: les jeunes et la RTBF

La RTBF et les jeunes, voilà bien un thème de débat. Alors que la RTBF promet avec la Trois de nombreuses nouveautés pour le "public jeunesse", force est de constater qu'il n'existe aujourd'hui que très peu d'émissions à destination des jeunes sur la RTBF télé, et que quasi-aucune ne leur donne réellement la parole.

C'est également le constat posé par Olivier Hargot, jeune diplomé de l'ISFSC (Institut Supérieur de Formation Sociale et de Communication) qui a réalisé une étude sur "l'espace jeunes" à la rtbf. Intitulée "Sur place où ca se passe",
l'étude pose à la fois un constat sans concession sur la situation actuelle, et propose des pistes de solution.

Retrouvez l'intégralité de l'étude ici

jeudi 16 septembre 2010

Le nouveau site d’info de la RTBF : déloyal ?

On sentait le coup arriver et c’est désormais chose faite: divers éditeurs de journaux (réunis par la JFB) ont attaqué en justice la RTBF pour concurrence déloyale. L’affaire vise le site d’information de la chaine qui propose quotidiennement son lot de nouvelles à la manière des sites de journaux classiques.

Mais justement, le problème est là. Le nouveau portail de la RTBF base ses revenus en grande partie sur les annonceurs (classique) et reçoit également une dotation du gouvernement. Ainsi, la RTBF outrepasserait sa mission de service public et bénéficierait d’une aide déloyale face aux éditeurs de presse.

Une précédente tentative de médiation avait échoué. La ministre de l’Audiovisuel, Fadila Laanan, a renvoyé le dossier aux Etats généraux des médias d’information.

samedi 4 septembre 2010

La RTBF vante… RTL.


Si vous avez suivi ce vendredi l’édition spéciale de la Une concernant la crise politique, vous l’avez surement remarqué: une petite plaisanterie de la part du journaliste Eric Boever reprenant l’antenne suite au direct de l’envoyé spécial à Laeken. Le présentateur déclarait avec humour qu’il n’y aurait sans doute plus d’invités le soir au palais car le Roi avait des choses à regarder à la télé, citant le match des Diables Rouges contre l’Allemagne et l’émission « Place Royale ».


Un joli coup de pub pour… RTL-TVI ! Pire, la Une passait ce soir-là « C’est du belge… » qui, malgré un fort démenti de la RTBF, cherche à concurrencer le magazine des têtes couronnées de sa concurrente (plus de 500.000 spectateurs).

jeudi 2 septembre 2010

Sur la deux, rentrée de la case documentaire

Je reçois ce matin l'invitation à l'évènement «Valse avec Bachir» via Facebook RTBF documentaire.

Ca a le look et l'odeur d'une super rentrée, mais...

Pour la ReTeBoeuF, les scopitones et Jean-Luc Delarue c'est aussi du docu...


Voici une idée des sujets annoncés sur la page facebook:

- "Do you, do you Scopitone" avec en accroche "Tout sera kitsch sur La Une à 22 h 10 sur La Une!": ça on n'en doute pas.

- "Toute une histoire": "la grossesse a eu raison de notre couple", "Ils n'oublieront jamais cette nuit avec un inconnu", "Chéri (e), ton look tue l'amour!", "Comment gérer sa grossesse quand on est célèbre?", "Elles sont devenues la maîtresse de leur ex-mari!", et j'en passe.

Sûr que ça va nous aider à
"Découvrir le monde avec audace, excellence pour enrichir notre curiosité et nos connaissances !"*

Je n'ai pas voulu en savoir plus, écoeurée. Pendant qu'Henri Storck se retourne dans sa tombe, ses admirateurs et héritiers n'ont pas fini de pleurer.

Mais bon, pas de quoi en faire toute une histoire!

*phrase d'accroche de la case docu sur Facebook, voir ici.

vendredi 27 août 2010

Paul Hermant continuera ses chroniques!


L'information vient de tomber: Paul Hermant continuera bel et bien à chroniquer de sa voix dissonante au quotidien!
La Première dévoilait en effet ce matin sa toute nouvelle grille des programmes.
Le directeur des radios de la RTBF, Francis Goffinest, a donc confirmé le maintien des chroniques quotidiennes de Paul Hermant, désormais en soirée dans le 75 minutes, devenu le 90 minutes.
Dany Masson, l'auteur de la pétition "Oui aux Chroniques Quotidiennes de Paul Hermant" qui avait reccueillit pas moins de 1762 signataire au cours de l'été, a été la premier à s'en réjouir sur le groupe facebook de la pétition:

"L'annonce du maintien de Paul Hermant (...) doit nous conforter dans l'idée que nous avons fait preuve de réalisme et de pugnacité. La citoyenneté n'est pas morte, au contraire. (...) Encore merci et Bravo à Tous et toutes !"

Les autres nouvelles importantes sont notamment le maintien de l'émission "quand les jeunes s'en mêlent" remixée dans une "nouvelle formule plus interactive" (en direct chaque samedi ou presque).
Matin Première quant à elle se coupe en deux: ce sera désormais deux tranches d’information qui la structureront, avec de 5h30 à 7h Serge Otthiers, et de 7 à 9h Georges Lauwerijs.



Photos: Damien Vanachter
http://damienvanachter.com

jeudi 26 août 2010

Communiqué de presse du Conseil de la Jeunesse




Alors que la conférence de presse de rentrée de la RTBF a lieu aujourd'hui à l'abbaye de Bois Seigneur Isaac, le Conseil de la Jeunesse publie un communiqué ce matin, pour dénoncer la disparition de Bla-bla et des émissions jeunesses en général. Le voici:

Bruxelles, le 26 août 2010
Emissions jeunesses sur la RTBF : une espèce en voie de disparition


Traditionnellement à la rentrée, la RTBF présente sa nouvelle grille de programmes tv et radio pour l’année à suivre. A la lecture de cette conduite de route pour l’année 2010-2011, le Conseil de la Jeunesse s’étonne de voir si peu de place accordée aux émissions jeunesses… ‘Ici Bla-bla’ disparait complètement (malgré des dizaines de plaintes déposées et la grande popularité de l’émission chez les enfants), les Niouzz sont déplacées sur la Trois (et oui ça existe !) et aucune nouvelle émission d’éducation aux médias à destination d’un public jeune n’est prévue, pourtant annoncée explicitement dans la Déclaration de Politique Communautaire du gouvernement de la Communauté française[1].

Depuis 2007, les rapports d’activités annuelles de la RTBF ne précisent plus le nombre d’heures de programmes destinés aux jeunes. Or, avant cette date, on comptait 700 heures par an à la télévision ! Impossible désormais de vérifier ces chiffres, mais il ne fait aucun doute que la chaîne publique a diminué considérablement cet espace à l’antenne. Même si le contrat de gestion de la RTBF rappelle l’obligation de diffuser des émissions jeunesses, celui-ci n’en précise pas la quantité.

Le Conseil s’inquiète également d’une technique commerciale de plus en plus courante sur la chaine publique, et notamment dans les programmes « jeunesses », le placement de produits. Cette technique consiste à faire de la publicité indirecte en plaçant un produit dans une émission. En tant que service public, cela est inacceptable ! Le Conseil sera donc particulièrement vigilent sur cette question dans les programmes destinés aux jeunes.

Le Conseil de la Jeunesse en profite aussi pour rappeler que la RTBF doit rester avant tout un service public avec les missions et objectifs que cela implique. L’audimat, les aspects commerciaux et la publicité ne doivent pas prendre le pas sur ces missions d’intérêt général. Placer des émissions pédagogiques de qualité à des heures de grande écoute et sur des chaînes captées par tous (en d’autres termes, pas sur la Trois) doit rester LA priorité.

Enfin , la place réservée aux jeunes dans les médias est quasi inexistante. Ces nouveaux choix de la RTBF sont un nouveau signe du désintérêt médiatique pour la jeunesse - quand celle-ci n’est pas au centre de faits divers évidemment… Les jeunes, notamment à travers le Conseil, ont envie de s’exprimer sur les enjeux de société et aimeraient à l’avenir être davantage partie prenante de certaines émissions.

C’est pourquoi, le Conseil de la Jeunesse en appelle aux responsables pour revoir cette grille de programmes afin de lui donner une touche jeune beaucoup plus importante. Il appelle également les décideurs politiques à prendre leurs responsabilités pour renforcer le contrat de gestion de la RTBF sur cette matière, notamment en prévoyant davantage d’espaces pour l’expression des jeunes (et pas uniquement dans les émissions réservées aux jeunes) et en quantifiant le nombre d’heures minimales pour les programmes destinés aux enfants et aux jeunes.

Pour tout contact presse, vous pouvez contacter Joachim Wacquez au 02/413.28.98 ou au 0498/32.37.89




[1] DPC 2009-2014 : « Le Gouvernement souhaite valoriser les réalisations et les potentialités des jeunes en créant une émission et des initiatives télévisuelles et radiophoniques valorisant la participation et l’expression individuelles et collectives des jeunes sur la RTBF (…) »


Joachim Wacquez
Chargé de communication du Conseil de la Jeunesse
http://www.conseildelajeunesse.be/





Oui aux chroniques quotidiennes de Paul Hermant !


La RTBF a-t-elle perdu la tête, durant ces vacances, en décidant d'une cure d'amaigrissement spectaculaire des chroniques de Paul Hermant qui, de quotidiennes, deviendraient hebdomadaires ?

Mais non, suis-je bête ! Ce n'est pas la tête, qu'ils ont perdue : c'est l'ouïe...
Ils sont devenus sourds à l'humour, à l'intelligence, à la finesse des chroniques à force d'entendre ces publicités agressives et bêtifiantes qui vrillent tympans et cerveau à l'heure du réveil !

A moins que ce ne soit le manque de flair, ou encore le manque de goût, qui les fasse passer à côté d'une des plus belles plumes de notre pays de bonne humeur...

Un auditeur post-moderne, un de ceux que la nouvelle aura, tout comme moi, fait tomber de sa chaise, a pris l'initiative de lancer une pétition sur le net. En l'espace de 3 semaines (de vacances!), elle a franchi le seuil du millier de signataires.

D'ici la rentrée, d'autres viendront la signer, histoire de bien montrer notre désapprobation aux décideurs de la radio de service public.

En espérant que d'ici là, ils n'aient pas perdu la vue...


Isabelle Marchal

Pétition pour le maintien de la chronique de Paul Hermant

mercredi 25 août 2010

RTBF et Dupuis Channel


    Comme annoncé dans un réçent billet, l'émission Bla-Bla s'apprête à être remplacée dès la fin septembre par des héros venus tout droit de l'univers de la maison d'édition Dupuis, à savoir Cédric, Mélusine, Spirou et compagnie...
Un hasard? Evidement, non.


En effet, depuis 2007, la RTBF et Dupuis se sont associés pour créer Dreamwall, un studio de production spécialisé dans la 3D. L'objectif annoncé était à la fois de permettre la réalisation de dessins animés belgo-belges, mais également de développer plus facilement et à moindre coût de l'infographie pour la modélisation de décors d'émissions de télévision... comme le JT, ou Bla-bla.

Cependant, dans son article à l'époque, Daniel Couvreur du journal le Soir évoquait déjà le fait que "en rapprochant la RTBF de Dupuis, Dreamwall pourrait (...) devenir l'amorce d'une sorte de "Dupuis Channel", à travers lequel la chaine publique offrirait aux téléspectateurs belges un accès prioritaire au plus gros catalogue d'aventures animées de héros européens".(1)

La réalité a bien rejoint la fiction, puisqu'après avoir entre autres réalisé la troisième saison des aventures de Cédric, la BD de Cauvin et Laudec, Dreamwall s'apprête selon toute vraisemblances à remplacer l'émission Bla-bla. Avec quelle qualité? On attend de voir...



(1) "Le Dupuis Channel de Charleroi", COUVREUR Daniel, Le Soir, édition du samedi 18 et dimanche 19 août 2007, p.31
http://www.dreamwall.be

lundi 23 août 2010

La Libre annonce la fin de Bla-bla

Dans son édition du 23 août, Karin Tshidimba confirme dans La Libre Belgique la fin de l'émission Bla-bla., et son remplacement par des héros issus de l'univers de Spirou. En effet, la RTBF avait signé voici quelques mois un accord de co-production avec Dupuis, nous y reviendrons. Les nouveaux héros s'appeleront donc Spirou, Fantasio, Spip, Seccotine, Zorglub et Champignac, et seront... uniquement sur la Trois.
"On peut, bien sûr, nous dit K.Thsidimba, regretter la façon peu franche et peu claire dont les choix ont été opérés au sein de la RTBF mais reconnaître, dans le même temps, que les générations et les goûts changent et qu’il est bon d’évoluer."
La Rtbf a-t-elle vraiment évoluée? Il reste pourtant bien des questions sans réponses:
Tout d'abord, la Rtbf ne dit toujours pas si ces nouvelles émissions pourront ou non faire l'objet de sponsoring (c'est-à-dire de placement de marques durant les émissions) 
Ensuite, l'on attend toujours de savoir si la Trois sera dès la rentrée captable partout et via tous les câblo-opérateurs en Belgique - ce n'est toujours pas le cas actuellement.
Mais surtout, l'on attend que la RTBF nous confirme que l'esprit de pédagogie et d'intelligence, caractéristique de l'émission Bla-bla, restera présent dans cette nouvelle production. Et qu'il ne s'agit pas juste d'un juteux partenariat commercial.

dimanche 22 août 2010

Sauvons Bla-Bla! -> lettre-type à adresser à la RTBF

Sans l'annoncer, la RTBF vient de décider de supprimer Bla-Bla de ses grilles pour 2010-2011.
Nous vous invitons à réagir, afin que cela ne soit pas passé sous silence.



Cette lettre-type est personnalisable.



Après avoir ajouté votre nom, vous pouvez l'envoyer au service médiation de la RTBF: http://www.rtbf.be/entreprise/rtbf-et-vous/contacter(cliquez sur "Félicitations, avis, plaintes" dans le 2ème cadre, puis sur "Contact" en bas du cadre)

Ce service est obligé de vous répondre dans les 30 jours ouvrables.

Ensemble, sauvons Bla-Bla!

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Chère Madame, cher Monsieur,


Je vous écris car je viens d'apprendre que l'émission "Bla-Bla" ne serait plus présente à la rentrée sur les chaines de la RTBF, et que son équipe venait d'être dissoute.

En tant que téléspectateur de la RTBF, je suis d'autant plus déçu et en colère que vous aviez, en octobre dernier, annoncé que l'émission Bla-Bla était en "congé sabbatique", et que la formule était "en réflexion". Aujourd'hui, et malgré de nombreuses lettres de soutien, vous décidez de l'arrêter, au mépris de votre public.

J'aimerais pourtant attirer votre attention sur les qualités pédagogiques de Bla-Bla. Plusieurs rituels de l'émission, dont la "carte-mère", le "cache-cache-pub", en font beaucoup plus qu'un simple lancement de dessins animés. Les petits scénarios qui composent l'émission mettent souvent en avant une problématique, tout en laissant les enfants se l'approprier. N'est-ce pas de votre rôle, en tant que service public, de proposer des émissions plus pédagogiques? Si vous ne le faites pas, qui le fera?
Ensuite et surtout, pour les raisons que je viens d'évoquer, Bla-bla est une émission appréciée de toute la famille. Elle est un rendez-vous quotidien pour de nombreux enfants. Un rendez-vous dont vous privez depuis des mois une bonne partie de son public, en programmant cette émission à des horaires où de moins en moins d'enfants sont en situation de pouvoir la regarder.

Par ailleurs, j'ai également appris que l'émission Les Niouzz allait être déplacée sur La Trois, et que son équipe allait perdre un membre. Cette émission est pourtant elle aussi considérée comme un des meilleurs programmes de vos antennes. Dès lors, comment comptez-vous ne pas marginaliser cette émission, et cette chaine? Quelle somme allez-vous y consacrer, pour éviter qu'elle ne soit vue que par un public marginal ? Et ce financement passera-t-il par l'utilisation du sponsoring?

En voulant supprimer l'émission "Bla-bla", et en réduisant la voilure des "Niouzz", je crois que vous commettez une erreur importante en terme de mission, d'image et de popularité. Et à titre personnel, je dois vous avouer ma grande déception à l'égard du peu de considération que vous semblez accorder à votre programmation jeunesse.

C'est pourquoi je vous demande, par respect pour vos auditeurs, pour votre mission de service public, mais également dans l'intérêt de votre audience, de redonner aux émissions jeunesses toute leur place, et de re-programmer l'émission "bla-bla" dès la rentrée prochaine.


En vous remerciant d'avance pour votre attention,

Bien à vous,


XX

samedi 21 août 2010

Pourquoi Rtbf89?

Le nom "Rtbf89" a été choisi en référence au site Rue89.com, un site d'information qui, depuis deux ans, connait un succès important parce qu'il travaille en interaction avec ses lecteurs. 1989 est également l'année de l'invention du web. C'est enfin l'année de naissance d'une génération qui ne reste pas passive devant les médias, et qui agit.

L'idée à la base de ce blog est que la voix des téléspectateurs et auditeurs de la RTBF n'est pas assez écoutée et prise en compte.
Or, la RTBF n'est pas une chaine comme les autres. Elle est un service public, ce qui signifie que ce sont nos impôts qui la financent. Par conséquent, l'on peut et doit attendre d'elle des émissions de qualité, et d'être à l'écoute de ses spectateurs. Cela ne signifie pas que le public a toujours raison. Cela signifie que le public n'est pas stupide, et qu'il sait réagir.

Ce blog peut être alimenté par vous, il est aussi votre relais. Envoyez-nous
votre avis par email, nous le publierons.(*)

A bientôt sur Rtbf89!


(*) la seule réserve est que votre billet corresponde à la ligne rédactionnelle du blog.